L’élection présidentielle du 31 octobre 2020 doit être une occasion propice pour démontrer la vitalité politique et la maturité démocratique de la Côte d’Ivoire à travers une presse libre exerçant dans un climat favorable aux conditions de travail.
Cependant, les conditions des travailleurs de l’information se sont dégradées, d’autant que la haine et la violence envers les journalistes se multiplient. Notamment, les représentants des médias internationaux. En témoigne le cas de Tais Brouk, correspondant de la chaine de télévision « France 24 » en Côte d’Ivoire.
Face à ses discours de haine et de violence sur les réseaux sociaux qui se déversent contre cette presse, l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (Apeci), dans un communiqué à dénoncer « avec fermeté » cette attitude. Et s’est dite : « Inquiète des conséquences de telles incitations sur la sécurité des journalistes », s’est inquiétée la présidente, M’ma Camara.
Par ailleurs, elle sollicite l’implication des autorités ivoiriennes en faveur de la liberté d’expression et de la sécurité des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. Afin d’éviter de tels agissements à l’avenir et faire comprendre le rôle du journaliste.
Il faut savoir que les journalistes ont une mission particulièrement exigeante en période électorale celle de donner l’information juste et crédible.
Mohamed Compaoré
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