La  photo date de 2014 et présente une route dégradée suite à des pluies diluviennes. 

Ce post sur X (anciennement Twitter) prétendant montrer un bitume dégradé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en 2024 est FAUX. 

Un post, publié le 21 juin 2024, lit : « Le bitume s’est dégradé au niveau du Palais des Sports sens plateau Ivosep. L’émergence de Ouattara ». L’image associée montre un grand puits au milieu d’une route goudronnée, remplie de liquide. En arrière-plan, des personnes observent le gouffre, et un pneu est visible près de celui-ci. 

IvoireCheck a vérifié le post et l’a trouvé faux. 

Une recherche d’image inversée avec Google Lens a conduit Ivoire Check vers cet article de presse daté du 19 juillet 2015. Le titre indique ceci « Boulevard Giscard D’Estaing/ Érosion du bitume causée par la saison des pluies ». 

De plus, cette même photo a été utilisée dans un autre article publié le 23 juin 2017 et intitulé « Pluies diluviennes : Mauvaises qualités des routes ». La légende de la photo informe que « Boulevard Giscard D’Estaing/ Érosion causée par la saison des pluies le 19 juillet 2014 ». 

La même recherche a permis de trouver l’image en illustration de cet article du 19 octobre 2019 et intitulé « Côte d’Ivoire : L’AGEROUTE dément les dégradations graves de routes dues aux pluies diluviennes ».  

Une utilisation de l’outil Google Maps a permis à IvoireCheck de faire une comparaison entre l’état actuel de ce bitume et la photo que nous vérifions. 

 La photo récente du Boulevard        Vs        La photo de la publication du post en vérification

Dans le mois de juin, la Côte d’Ivoire a connu une saison de pluie assez agitée qui a occasionné plusieurs dégâts, notamment un bilan de vingt-quatre morts en dix jours. 

IvoireCheck a vérifié un post X prétendant montrer un bitume dégradé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en 2024 et l’a trouvé FAUX. 
Cette vérification des faits est rédigée par Tchapo Antoine Cedric Barnet de IvoireCheck, avec le soutien de Code for Africa, à travers son initiative de vérification des faits, PesaCheck et l’Alliance africaine de vérification des faits (AFCA), dans le cadre d’un projet de lutte contre la désinformation.